Facile, rapide et gratuit

Créez votre site maintenant

Je crée mon site
Site gratuit créé sur

PRESENTATION - BIDJOUKA - CAMEROUN - PRESENTATION - BIDJOUKA - CAMEROUN 

           ACCUEIL              PRESENTATION                  ALLER  A  BIDJOUKA            VIVRE  A  BIDJOUKA                   CONTACT                 

 

 BIYIERMAM                                                                    

      BIYIERMAM                    Les chutes de Leptsobi à Bidjouka (mot bassa signifie rivière poissonneuse)

                                                           

 

                                            <==              Connais - tu mon beau village ?                             ==>

 

 

Bidjouka, petit village situé, entre Lolodorf et Kribi était d'abord habité par des bassas et des bakokos ! Ces deux peuples vivent de nos jours dans les provinces du centre  sud et du littoral. Bidjouka comme la plupart des villages du sud Cameroun a deux principaux groupes ethniques qui vivent ensembles : les pygmées et les bantous (ngoumba, fangs, boulous). Les ngumbas sont liés aux Maka de l’Est du Cameroun et habitent une zone allant de Mbangou, sur deux axes :l’axe routier Lolodorf-Ebolowa, à kribi et l'axe routier Milongo Nkoampboer Lolodorf à Kribi; et ce  sur un rayon d’environ 100 à 200 kilomètres. C’est l’aboutissement d’une longue série de migrations qui les a conduits du nord du Cameroun aux rives du Nyong et de la Lokoundjé .Une partie de ces migrants s’est installée  au Cameroun, l’autre a continué sa pérégrination au sud de la région de Bata, dans la zone continentale de la Guinée Espagnole au début du XIXe siècle. Ils sont connus sous le nom de Bissio ou Bujeba. Les Mabea, les Maka et les Ngumba du Cameroun et leurs parents Bissio de Guinée Espagnole sont identifiés sous le générique «Mekuk» (terme Béti). Ils se sont installés sur leurs sites actuels pour se rapprocher de la mer et acquérir du sel. Ntounga Nzhiou a mené ce mouvement au Cameroun pour le compte des Ngumba. À ce point, les Ngumba de Bipindi sont  à 75 kilomètres de l’Atlantique, leurs proches, les Mabea sont installés de Kribi à Campo et Londji ; les membres du même groupe Mekuk, les Bissio, habitent la région de Bata, le long de l’océan.Ils partagent un paysage de forêt. Ce voisinage a des incidences réelles sur les évènements engageant la vie et les mouvements des populations des deux territoires. Une des vagues Ngumba serait originaire du Congo, entrée par l'est du Cameroun en s'installant d'abord à Bongolo, Messamena, ils migrent vers Bikalla l'un de leur premier site pendant la période coloniale avec la création de la route Bipindi-Lolodorf. Puis sous  leur chef de groupement  NTOUNGA NZHIOU   ils s'installent à Bidjouka ! Ah l'époque des guerres tribales. Ils combattent les bassas et les bakokos  qui se replient à Bipindi, Memel, Bilaï, Bella, Edéa et Eséka. Les vestiges des bassas et bakokos sont encore présents  dans ce village: le nom Bidjouka  auparavant était "Bidjocka"(du nom du chef des bassas) et la rivière "lep tsobi" (en bassa rivière poissonneuse) où est implanté le château d'eau qui ravitaille les habitants en eau potable. Autant de signes qui justifient le passage des bakokos bassas à  Bidjouka. Les boulous auraient connu deux fronts de migrations : un groupe migratoire venu de Ngaoundéré (Adamaoua) vers le sud en traversant le fleuve sanaga, et un groupe de la Centrafrique qui arrive de Bertoua. Ces deux s'installent d'abord à énongal avant de migrer vers la mer à la quête du sel. Les fangs quant à eux sont originaires du Gabon, passent par Ebolowa pour s'installer à Bidjouka.

 

                                                                                

                                                                   Une petite historique de la langue ngumba kwassio

 

Village de la province du sud Cameroun (chef-lieu Ebolowa) et du département de l’Océan dont le chef-lieu est Kribi, localisé dans la partie nord-ouest, Bidjouka est situé à 3°06 de latitude nord et 10° 28 de longitude Est. 

Malgré la présence des autres tribus, le village reste dominé par les Ngumba. Peuplé d'environ 5000 âmes, Bidjouka se présente aujourd’hui comme le plus grand village du département de l’Océan . La  population pratique en priorité l’agriculture. Il y a un secteur exclusivement dominé par la culture du cacao et un secteur constitué par une variété de cultures  vivrières : macabo, plantain, banane, manioc, igname, patate, taro, arachide, maïs, concombre, gombo, piment, tomate, haricot, ndolè, mango et diverses variétés de légumes...  ces produits vivriers sont de plus en plus commercialisés, ce qui assigne à la production vivrière un objectif de subsistance et un objectif de petit commerce.

Selon les archives de la chefferie, le chef supérieur Ngumba de l'ethnie NTI était venu de Bongolo avec plusieurs autres ethnies. Il y en avait qui étaient  esclaves,  guerriers et conseillers. De nos jours il y a un malaise à rappeler à un jeune de Bidjouka le statut d'esclave de ses grands parents. Si l'on remonte le temps, les ngumbas sont liés aux Maka de l’Est du Cameroun et habitent une zone

allant de Mbango, sur l’axe routier Lolodorf-Ebolowa, Nkouméla Nkoambpoer, sur l'axe Eséka-Lolodorf à Ndtoua, sur un rayon d’environ 100 kilomètres

 

                                                            L’ORGANISATION SOCIALE

 

                               

                                          La maison Communautaire de Bidjouka sorte de centre culturel

 

L'espérance de vie est d'environ 50 ans à Bidjouka, village  d'environ 14 km est divisé en quartier, partant de Lolodorf pour Kribi nous avons :

bikassa bi ba (quartier des deux ponts),

foer puma ( quartier oranger),

bambi (habrite l'église catholique et une école primaire),

long trait généralement appelé long (résidence principale du chef de groupement ngumba, siège du marché du cacao, du centre d'état civil, du dispensaire, de l'école primaire, du foyer culturel, de l'église protestante EPA et d'un château d'eau (don des DANOIS)). C'est le siège des institutions de Bidjouka;

Nguiè malendi ou Bidjouka Condor( quartier de la palmeraie, très habité par des fangs),

guiô ( quartier de l'arbre qui produit du karité).Actuellement grâce à une élite ministre originaire de ce quartier il y a un C.E.S 

N'woungou ( quartier du bambou de chine)

 

                              

                                    Les paysans de Bidjouka                                                   Association des femmes de Bidjouka centre

 

L'organisation sociale s'articule autour d'une institution: la chefferie, qui représente à la fois l'autorité traditionnelle et l'autorité de l'état. La chefferie est calquée sur un modèle de divisions claniques et/ou de regroupements de familles ayant un ancêtre commun. A bidjouka , il y a une hiérarchie du pouvoir : le chef du groupement, un chef de village, les notables et les administrés.

 

Les croyances sont multiples et cohabitent en parfaite harmonie: catholiques, protestants, presbytériens (Camerounaise, Africaine), orthodoxes, néo-apostoliques, adventistes, pentecôtistes, témoins de Jéhovah, bouddhistes, baptistes, brahmanes, réveils et animistes*(l'homme ngumba  faisait avant l'arrivée du christianisme le culte des ancêtres auquel il reste encore attaché sous une certaine forme. Chez les Fang et les ngumba du Cameroun et du Gabon le culte du Byeri( culte des ancêtres) constituait le noyau de la vie religieuse et sociale du groupe familial. Il était le centre d'un système de croyances et de rites. On accordait une dévotion particulière aux reliques d'ancêtres importants de la lignée, garants de la protection et de la survie du groupe. Leur préservation se faisait grâce aux figures de reliquaire, ces reliquaires étaient constitués de deux parties : 

- La boîte coffre en écorce qui contenait les reliques osseuses,

- La figure qui surmontait la boîte (la tête de la statue)

Ce rare ancêtre masculin, figure de reliquaire caractérisé par l'utilisation de plaques de cuivre qui recouvre son corps est typiquement Ngumba *

 

Les infrastructures éducatives et sportives locales: une école primaire existe, un collège d'enseignement secondaire. Un terrain de foot existe dans chaque quartier, le grand terrain étant au quartier long trait accueille tous les grands matchs inter-village et la plupart des grands évènements socio-politiques.

 

Infrastructures sanitaires: présence d'un centre de santé et d'une pro pharmacie.

 

Autres infrastructures et équipements :

 

L'électricité, plusieurs  ménages disposent de groupes électrogènes de petite puissance pour assurer l'éclairage domestique ainsi que des plaques solaires. En général l'on s'éclaire à la lampe tempête. Pour la cuisson des aliments on a recours au feu de bois et au four à gaz (surtout pour les retraités). Ces derniers temps une certaine  information faisait état d'une électrification villageoise en cours de réalisation par l'état Camerounais. 

L'année 2017 a vu naître le Réseau Téléphonique MTN ainsi que Internet, enfin à Bidjouka. Ce grand village a fait un grand pas vers l'avant dans le concert des villages planétaires. Bravo aux autorités et aux forces vives qui ont participé à l'élaboration de ce projet. 

 

L'eau potable, il y a une adduction d'eau gravitaire avec distribution dans les bornes fontaines. A bambi un quartier de bidjouka, l'association Kwassio ocean gospel de Lyon France a fait récemment un don d'une borne fontaine à une école  

                                                                                             

 

Bibliothèque, ouverte pour les écoliers par un entrepreneur hélas décédé Clément Kumba, cette bibliothèque  sert aussi de centre culturel et de tribunal coutumier.

 

Hôtel ? juste une auberge qui se trouve au pied des chutes d'eau de lep tsobi. Selon des touristes cette auberge est très bien tenue, très propre.

 

Curiosités du village: chutes d'eau de lep tsobi et le pied de dieu à la limite mbikiliki Bidjouka, match de foot et la danse des pygmées  

                                          

 

Commerce ambulant très pratiqué par des ressortissants de l'ouest ( bamoun et bamiléké)  et du nord (haoussa et arabe choa). Présence aussi de quelques épiceries traditionnelles.

 

On constate une  baisse de la scolarisation après le CM2. Le Lycée  d'enseignement général est à Bipindi (chef lieu d'arrondissement,10km de bidjouka). Depuis peu, il y a un C.E.S (collège d'enseignement secondaire) qui a vu le jour grâce à une élite Ministre  de Bidjouka Gilles Doré Ndongo.  Quelques  Causes de la baisse de la scolarisation : Grossesses précoces chez les filles, prise de responsabiltité chez des garçons (travaux des champs, devoir conjugal) et un manque total de ressources pour l'achat de fournitures scolaires et de logements, chute du prix du cacao! Manque criard de maîtres et de professeurs. Fort taux d'alcoolisme et le poids de la tradition (mariages forcés connus sous le nom de mariages arrangés).

 Les habitats sont construits le long de la route selon la méthode imposée par les  allemands pendant la "colonisation". Les matériaux de construction  utilisés sont: Poto poto ou poro poro ( mélange de terre et d'eau eau), des  bambous de chine, du bois et du raphia. Avec l'arrivée des retraités dans  le village, les constructions se font de plus en plus avec des matériaux modernes ( tôles ou tuiles, parpaings ou briques de terre cuites, béton etc!!!!). Il faut dire que l'enclavement de la région dû  au manque de route bitumée ( que les politiques ne cessent de promettre la réalisation) ne permet vraiment pas à la population bidjoukoise de se développer et de se sentir épanouie. Pendant les saisons de grandes pluies, la vie connaît de sérieuses perturbations tant économiques que sociales.                                        Photo maison poto poto          Electricité bidjouka

 

                                     

                              Maisons en terre battue ou en Poto Poto                                                         Présence des Poteaux électriques

 

QUELQUES PUBLICATIONS SUR BIDJOUKA  

  • Jean-Félix Loung, Bidjouka, village de la région cacaoyère du Sud-Cameroun, Université de Bordeaux, 1959 (DES)
  • François Tayon,"Pratiques agricoles et utilisation des terres forestières chez les ngumba du Sud Cameroun",InRobert Nasi, Isabelle Amaslien et Sebastien Droulineau

 

JEAN CARLETTO BOPOUNGO : L'insertion Professionnelle des jeunes en échec scolaire - le projet des Z'héros.

 

ROBERT NGOUN BIZO : Comment créer une entreprise Commerciale dans le domaine du Spectacle Vivant en Afrique Francophone et Spectacles vivants au Cameroun: De la production à l'organisation d'une tournée.  (Aimey BIZO)

 

 LA CREATION MUSICALE : NATASCHA BIZO 

 LA POLITIQUE : JULES DORE NDONGO (actuellement ministre) pour ne citer que ceux là 


Autres sites et blog du même auteur : http://bendebonagraaf.e-monsite.com, http://benndebona.over-blog.com/pages/Bienvenue_chez_Benndebona-3718995.html

http://debona.blog.sfr.fr

                                                                                                

 

                                                                                <==                ==>